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  • Photo du rédacteurVanessa

Fais pas si fais pas ça





Les règles, les principes, les politiquement corrects, les ça ne se fait pas, ça ne se dit pas, fais pas comme ci, fais pas comme ça, fais pas ci, fais pas ça.


Tous ces mots m’oppressent, ses notions m’étouffent. 


Elles m’enferment dans un espace beaucoup trop étroit pour mon imagination, mes rêves, mes envies, mes aspirations.

Difficile de faire voler en éclat tout cela. Car les briser par le cheminement de la pensée, par le mental en est presque enfantin. Mais l’incarner, l’expérimenter, le mettre en oeuvre dans le monde voilà tout le challenge.


Cette étroitesse cloisonne le potentiel de l’humain et lui fait croire qu’il maîtrise et contrôle sa vie, son environnement, ses journées, ses années. Mais il y en a un que nous ne pouvons pas leurrer. Le messager de nos manques de liberté, celui qui vous souffle par petite touche qu’un déséquilibre est présent dans votre existence. Un messager qui n’hésites pas à taper fort et de façon puissante lorsque le cache cache avec vos valeurs profondes est devenu trop long : NOTRE CORPS


Messager de notre intérieur, messager qui nous souffle que nos règles ne sont que des inventions de l’Homme pour construire des murs et non des ponts.

Le chemin de la liberté est sans doute le chemin d’une vie mais à chaque chaîne déposée sur la poussière du sol, la légèreté acquise nous laisse entrevoir que notre singularité est là pour servir la vie.


Remettre en cause les critères de beauté, remettre en cause les principes du bonheur, la signification du mot travail, la manière de voir le temps,le monde, de voir les frontières, de voir l’étranger et concevoir la douleur et l’échec. 

La liste est longue et notre esprit déjà trop occupé. Alors la proposition de vivre en se penchant sur ses choix et les avis émis sur tout et n’importe quoi peut être le premier indicateur d’une liberté diluée.


Ne laissez plus le politiquement correct et vos peurs du rejet dicter vos choix et vos manières de vivre. Car tôt ou tard vos paupières se soulèveront et vous apercevrez votre existence. L’apercevoir sans regret avec bonheur et apaisement sans être passé à côté de celle qu’on souhaitait de tel ou tel manière.

N’est-ce pas ça la vraie liberté?


Dénuder vos peurs, décloisonner vos idées, embrasser l’indifférence, la peur d’abandon ou de désapprobation pour enfin embrasser ce qui a du sens pour vous, ce qui vous rend VOUS heureux et qui ne rendra peut être personne d’autre.


L’image donnée ne sera qu’une résonance de l’histoire de la personne qui regarde.

Pour vous donner un exemple : j’essaie dans mes articles et réseaux sociaux de mettre le plus possible des photos plutôt jolies, assez esthétiques. Cela peut donc être interprété de plusieurs manières. Ça peut être une envie de perfection, une image que je renvoie de ce que je fais ou de moi même cherchant l’amour et le regard d’amour de l’autre, une forme d’art, une expression de ma créativité, une manière d’exprimer par l’image une part de mon imaginaire….

Les raisons peuvent être multiples et vu selon le propre regard de la personne qui observe et y pose ses yeux.


Lorsqu’on prend conscience de cela, on sait alors qu’une part de ce que nous émettons ne nous appartient plus. Cela ne nous déresponsabilise pas mais rend à sa juste place la responsabilité et l’intervention de chacun.

Alors ne faites pas comme si ou comme ça mais inventer votre manière de faire et inspirer d’autres à faire de même.


Vanessa

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