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Rencontre avec Lucie et la kinésiologie

Dernière mise à jour : 19 oct. 2018




Cette interview a été effectuée dans le cadre de mon ancien blog : Liberté mon amour. Des questions en lien avec la liberté avaient donc été posées.


Lucie Maillet exerce la kinésiologie à Aix en Provence et j’ai eu un plaisir immense à la rencontrer afin de partager ce moment hors du temps.

Ce qui m’a attiré vers Lucie : un rayonnement, un truc qui s’explique pas mais qui se ressent. Et cela va m’être confirmé lors de notre entretien. L’intuition est un trésor!

Avec Lucie nous avons parlé de son parcours, de ce qu’est la kinésiologie, à qui s’adresse cette technique, comment elle est un outil de libération, ce qu’est pour elle la liberté et quelle place a t-elle dans sa vie, dans sa pratique et de sa vision de la liberté dans notre société actuelle.

Prenez une boisson chaude, installez vous confortablement et je vous invite à lire ce bel entretien que j’ai eu la chance de vivre comme un cadeau immense.


Lucie, quel est ton parcours ?


J’ai fait des études de psycho, que j’ai interrompu à la fin de ma quatrième année lors de l’arrivée de mon premier enfant. Ayant fait dans un premier temps un BTS action commercial, cela m’a permis de trouver un emploi dans l’immobilier social suite à la naissance de mon fils.

Malgré l’arrêt de mes études de psychologie, je sentais mon envie de les poursuivre mais également le fait que ce n’était pas le moment pour moi.

Durant mon emploi dans l’immobilier, j’ai rencontré une kinésiologue, que je connaissais déjà car 10 ans auparavant j’avais pris sa carte et celle ci avait son cabinet là où j’habitais. J’ai donc entamé un travail avec elle durant 5 ans.


Au fur et à mesure de mon avancement j’ai compris que c’est ce métier là que je voulais exercer.

J’ai donc suivi une formation de 3 ans à Marseille. Et lorsque j’ai terminé, j’ai quitté mon emploi et me suis installée en tant que kinésiologue.


Quel a été le déclic ?


Il n’y a pas eu de déclic mais plutôt une construction qui s’est faite petit à petit, depuis toujours finalement. Le déclic par contre je l’ai eu pour m’installer. Car je faisais un grand écart entre mon travail que je continuais d’exercer et mes études. Cela était difficile pour moi. Là j’ai senti que je devais faire un choix.


Qu’est ce que la kinésiologie ?


C’est une technique qui permet de décoder ce que le corps a à dire.

Elle permet d’équilibrer le corps dans sa globalité. C’est une technique corporelle basée sur le test musculaire. Celui ci est l’outil de base du kinésiologue. Cela lui permet de mesurer quel est le niveau de stress du corps.


C’est aussi une technique énergétique qui est basée sur la médecine chinoise. La kinésiologie a été mise au point par des chiropracteurs dans les années 60 qui se sont rendus compte que chaque muscle correspondait à un méridien d’acupuncture. Ils ont testé un certain nombre de muscle et en ont retenu 42.

Une fois que le test musculaire indique la présence d’un stress, nous proposons une ré-équilibration. La ré-équilibration est déterminée par le corps.


Le kinésiologue n’est qu’un décodeur, un traducteur, un facilitateur, il ne choisit rien. Le corps sait.


Notre rôle est de mettre en lumière les maux du corps, faciliter la prise de conscience et non pas choisir ou imposer une technique.

Lors de chaque séance, nous travaillons par rapport à un objectif. Celui ci doit être clair, précis, concis, réalisable, présent et positif. Je le compare à une intention.

L’intention précède la réalisation et en même temps l’énergie suit l’intention. Donc poser un objectif est important. Même en partant à l’aveugle, le corps amène de toute façon lui même vers un objectif.


Il existe beaucoup techniques de kinésiologie. Il y a ce qu’on appelle le « Touch for health » qui est la technique de base. Elle consiste à tester de 14 à 42 muscles et en fonction de la réponse musculaire nous équilibrons.

Le TIOC  (3 en 1 concept),  basée sur la récession d’âge, sur des techniques de ré-équilibration : TCC ( techniques comportementale et cognitive), techniques oculaires, émotionnelles, de visualisations.


Personnellement, je travaille beaucoup en kinésiologie périnatale avec des récessions d’âge qui peuvent aller jusqu’à la conception et les équilibrations qui vont avec.


L’ontokinésiologie est la technique que j’affectionne particulièrement. Elle a été mise en place par Alfred Manuel. Elle vise à tester le corps sur ses trois niveaux : corporel, mental,et moi profond, spirituel, l’âme. Je me suis formée à celle ci après mes 3 ans d’études. Cette technique m’attirait car elle correspondait à ma vision et parlait de retrouver sa liberté,d’être qui on est et c’est cela qui m’a attiré. Le fait de sortir de ses croyances limitantes (je dois, il faut que..) et revenir dans je suis libre de…c’est vraiment le fondement de cette technique.


La liberté c’est ce qui touche au plus profond et comme nous touchons au trois niveaux de l’être (corps, esprit, âme), nous travaillons alors en profondeur.


L’éthique une qualité indispensable


Quelles sont pour toi les qualités nécessaires pour exercer ce métier ?


De mon point de vu je dirais tout d’abord la rigueur, la bienveillance, l’écoute, l’empathie et l’éthique. Si je devais n’en retenir qu’une ça serait l’éthique.

La bonne mise à distance fait parti pour moi de l’éthique et elle est importante et pas si évidente. C’est quelque chose que j’ai travaillé durant mes années d’études en psycho. Je dirai que l’éthique est la base du travail.


La neutralité bienveillante est indispensable pour cette juste mise à distance et pour pouvoir aider au mieux la personne.

Le travailler me semble indispensable et fondamental.

La juste distance, les limites, ne pas conseiller, ne pas induire, tous cela est la base de tout thérapeute dont les kinésiologues.

Je pense qu’avoir fait un travail sur soi quelque soit la technique est indispensable à un bon thérapeute dont les kinésiologues.


Etre bien avec soi pour être bien avec les autres.


Qu’est ce qui te passionne dans ton métier ?


Mon métier !  Rire

Le rapport humain. J’aime fondamentalement ce rapport là. C’est ce qui me nourrit. Souvent je remercie les personnes et ces derniers sont étonnés.

Etre dans la gratitude de la confiance qu’ils me donnent en venant me consulter mais également ce rapport humain, qui, vraiment me nourrit, c’est le mot.


Comprendre quel mécanisme se met en place, qu’elles sont les croyances limitantes qui ont été érigées, comment les déjouer, comment accompagner l’autre pour retrouver sa nature véritable afin de pouvoir être aligné. Tous cela me passionne.


La complexité de l’être humain est passionnante.

Parfois on rencontre des difficultés et à un moment donné la lumière arrive. Je ne dis pas lumière dans un esprit religieux mais plus dans la prise de conscience que la personne fait à un moment donné. Et là beaucoup de chose s’éclairent sur sa façon d’être, le mode de fonctionnement qui l’a toujours mis en place, et de voir cela est passionnant.


C’était important de faire de mon travail ce qui m’animait au quotidien. La réalisation de soi dans le travail est pour moi une notion importante.


On m’a reproché de trop faire confiance en la nature humaine.

A qui s’adresse la kinésiologie ?


A tout le monde. La motivation pour une consultation peut être un mal être physique, ou psychique.

Je travaille beaucoup avec des ostéopathes car parfois lorsqu’il y a une limite au niveau du corps, j’apporte un décodage.

On travaille le blocage émotionnel en lien avec leur douleur. Soit ça se rétabli, soit ce n’est pas le cas mais lors d’une prochaine séance d’ostéopathie un processus d’équilibration est enclenché.


L’alliance des deux permet le déclenchement quelque chose. Il y a une vraie complémentarité.

L’alliance des techniques et les complémentarités sont une force que ce soit l’ostéopathie et la kinésiologie mais aussi de nombreuses autres.


Je vois aussi des personnes faisant des psychothérapies avec des psy.Cela est très complémentaire. Souvent les personnes me disent que la kinésiologie va à l’essentiel.

Ca peut aussi s’adresser aux personnes ayant des TOC, ayant l’envie d’arrêter le tabac, le sommeil, l’alimentation, les différentes dépendances, les chocs (accidents, attentat, émotionnel…), pour les sportifs, le footballer Lionel Messi fait appel à cette technique, mais cela peut être aussi pour un mal être sans cause connue.


La liberté : le socle de l’âme

Quelle est ta définition de la liberté et quelle place elle a dans ta vie et dans ton métier?


Pour moi la liberté est fondamentale. C’est le socle de l’âme.


Dans ma croyance personnelle pour être soi, il faut se sentir libre de l’être.

Une fois que tu es libre d’être toi, dégagé de toutes tes peurs et de tous ce qui t’empêche, tu peux l’être et rien n’est impossible.

Ca donne d’infinies possibilités. La liberté nous reconnecte aussi avec notre infini potentiel.


Pour moi, c’est le fondement de ma croyance personnelle. Dans le travail également car si je pouvais définir ce qu’est ma kinésiologie à moi, ça serait :

facilitateur de liberté, afin de pouvoir reconnecter avec sa liberté fondamentale c’est à dire celle du soi profond.


Dans ma pratique professionnelle, si j’ai choisi de continuer dans la kinésiologie c’est parce que je me suis rendue compte que dans la psychologie, on mettait les gens dans des cases et cela était trop enfermant. J’ai trouvé dans la kinésiologie beaucoup de liberté. En tous cas c’est ainsi que je l’ai perçu, que je l’ai ressenti, car peut être que pour d’autre ce n’est pas le cas.


Il est essentiel de recentrer les gens sur leur liberté profonde, comme il est essentiel pour moi de travailler en toute liberté.

Dans ma vie perso c’est un travail de tous les jours. C’est peut être aussi parce que c’est compliqué que je trouve autant de sens dans mon travail.

Je sais à quel point c’est précieux cette liberté.


Est ce que de ton point de vu, nous vivons dans une société « libre »?


Autant l’un que l’autre. Je ressens à la fois la liberté d’être, dans certain pays. Nous sommes plutôt libre d’être nous, de nous exprimer, de pouvoir faire ce qu’on a envie de faire. Cependant il y a quand même cette notion de consommation, de pouvoir, de politique sans rentrer dans des débats politique ou religieux. J’ai la sensation tout de même que la société actuelle nous oblige à rentrer dans un moule. Par exemple le système éducatif où il y a beaucoup de « il faut », « tu dois » et cela reste très présent.

C’est un travail de se libérer de cela.

Il y a les deux dans notre société comme le yin et le yang, la lumière et l’obscurité, comme dans toutes choses il y a deux facettes.

La liberté prend aussi pour moi une connotation spirituelle. L’idée c’est d’allier son âme, son corps et son psychisme. Il y a pour moi personnellement une quête spirituelle de liberté.


Un mot, une citation qui pourrait te représenter, ou caractériser ta pratique ?


C’est compliqué ! Rire

LUMIERE. Car pour moi c’est un objectif que j’ai toujours mis dans ma façon de travailler et ma façon d’être en règle général.

LUMIERE DU COEUR plus précisemment.

PARTAGE également car c’est important. Sans partage pas de pratique. Partager son temps de manière ponctuelle est à mon sens important pour créer une nouvelle énergie dans une société où on est pas trop là dedans.




Merci infiniment à Lucie d’avoir partager son temps pour répondre à mes questions. Une personne qui incarne non seulement ses paroles mais la beauté de son âme.

J’espère que cette interview vous permettra de découvrir un outil de libération ainsi qu’une belle âme.

Vous pouvez retrouver Lucie ici : https://www.kinesiologie-aixenprovence.com/

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